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La démocratie formalise le régime politique choisi par un Etat ; elle relève aussi d’une représentation qui a muté au fil de l’histoire politique et sociale et a éclaté en différentes déclinaisons.

 

La démocratie dans une république comme la France est devenue le synonyme de la liberté par un glissement décrit par Constant, Tocqueville... et avant eux Montaigne.  

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Dès l’origine, la démocratie repose sur deux pieds, mais de manière bancal : le peuple et le pouvoir, avec l’envie irrésistible de déplacer l’axe d’équilibre comme on fait glisser un curseur le long d’une échelle de degré, au gré des besoins. C’est ainsi que la démocratie représentative se combine avec la démocratie semi-participative voire participative, entre la souveraineté d’un Etat et le  peuple souverain.

 

On peut dire que la constitution garantit l’équilibre : système étatique d’un côté, suffrage universel de l’autre, en organisant les prérogatives de chacun. Mais question de curseur de la part de politiciens opportunistes, le droit du peuple peut devenir une revendication populiste.

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La démocratie est peut-être la représentation la plus aléatoire avec la justice qui elle aussi est victime de la même expression déséquilibrée entre Etat de droit et liberté individuelle. En se donnant un régime, les civilisations se sont surtout donné la possibilité de le critiquer, voire de l’abattre.

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