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Dans Mythologies, un recueil de textes écrits entre 1954 et 1956, Roland Barthes reconstitue le sens des représentations de masse. C’est le mythe populaire ainsi nommé parce qu’il regorge de sens à décrypter et à reconstituer. Les textes qui suivent tentent à leur tour de reconstituer le sens de quelques représentations de notre temps.

Identifié généralement comme un objet vide du quotidien, le mythe contemporain a fait l’objet de plusieurs textes entre chroniques, digressions et analyses sémiologiques, dont le texte célèbre sur la DS, le bifteck et les frites, ou encore l’iconographie de l’abbé Pierre et le visage de Garbo.

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Le mythe est un système idéographique ouvert, i.e en constante évolution et jamais fini, si bien que sa totalité représentative n’est jamais atteinte et peut être chargée constamment de nouveaux signifiants au fil de l’histoire contemporaine.

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« Les formes, écrit Barthes, sont encore motivées par le concept qu’elles représentent, sans cependant, et de loin, en recouvrir la totalité représentative. »

 

Sans jamais de départir du concept de base, le mythe accueille de nouveaux signifiants dans une totalité en constante évolution.    

Milicent Hervé

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iconographie de la page d'accueil : dessins de R. Barthes, BNF

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